Essigny-le-petit

Essigny-le-Petit

illage de l’ancien vermandois, situé à proximité des sources de la Somme, 50 km au Nord-Est de Laon, 9 de Saint-Quentin, Issenti, Issegny, Essignacus Juxta curcellas en 1010, Essigni en 1147, lsiacensis parochia en 1555. Cette petite bourgade a connu moult appellations avant de devenir Essigny-le-Petit.

Et pourtant, malgré ce passé marqué par la domination de 11 seigneurs, Herbert en 1162 le premier, Charles de Macquevel et de Chauvenet avant la révolution de 1789, le dernier, Essigny-le-Petit semble une commune sans histoire. « Nous nous sentons bien Ici. Il règne une ambiance difficile à décrire. Il n’y à rien à dire, il faut y vivre » déclare Claude Vasset, maire d’Essigny-le-Petit.

Si les commerces sédentaires on déserté la commune, les Essignyacquois, nom que ses habitants ont choisi par référendum, disposent néanmoins d’une large palette de commerçants ambulants.

La vie associative repose sur le foyer culturel. Concours de pétanque, fêtes communale, de la Saint-Jean, nationale, mais aussi arts plastiques, repas, gymnastique et tennis de table, sont proposés aux villageois. Les fines gaules sont privilégiées, la municipalité a fait aménager un espace de pique-nique sur les bords de la Somme et du Noirieux, « l’aire des 2 ponts ».

Chaque année Essigny-le-petit participe au concours des villages fleuris, et organise de surcroît, un concours interne.
La Communauté d’agglomération a réalisé le réseau d’assainissement collectif, rénové le réseau d’adduction d’eau et créé le réseau de lutte contre l’incendie.
La commune sera dotée d’un Plan local d’urbanisme en 2009.

Pour gérer sa commune, le premier magistrat est aidé par 3 adjoints et 7 conseillers municipaux. Bâti sur un territoires de 452 hectares, doté d’un lieu dit La ferme de Roger-au-Buisson, autrefois « Roger-au-Buisson », Essigny-le-Petit comptait 378 âmes au dernier recensement, une population identique à celle de 1856.

Seule la grande guerre semble avoir laissé son empreinte. En 1894, les habitants eurent la surprise de voir une montgolfière se poser dans leur village. Cet événement leur valut d’être surnommés « les Ballonistes ». Une montgolfière tracée sur le parvis de la mairie et figurant en tête des papiers officiels, rappelle cette visite impromptue. Première commune du chemin de fer du Nord, à posséder une gare après Saint-Quentin, Essigny-le-petit fut bombardé lors de la première guerre. Son église Saint-Didier n’y a pas survécu. Reconstruite après le guerre, elle a la particularité, grâce aux origines de son architecte, de posséder un clocher breton. Une de ses cloches est apparente.

Bref, tout semble aller pour le mieux dans ce village, où la population prend encore le temps de vivre.