Etablie sur les bords des marais de la Somme et du Coulant, un petit ruisseau, Harly a une longue histoire. On a en effet trouvé sur son territoire, des silex taillés de l’époque néolithique.
Histoire
Des historiens affirment qu’elle tiendrait l’origine de son nom, d’un barbare d’origine germanique, un nommé Harlilo. On trouve déjà des écrits sur la commune, dans la relation des miracles de Saint-Quentin, et en 986, Harli Harleium figure dans tous les actes, débats et procès, relatifs à la possession des eaux depuis le faubourg d’isle jusque Rouvroy.
A deux pas des marais d’isle et aux portes du parc Jacques-Braconnier, sur un territoire de 420 hectares, sa population est passée de moins de 100 habitants en 1698 à 1849 au dernier recensement. René Horb y est élu conseiller pour la première fois en 1965, douze ans plus tard il devient adjoint au maire, avant d’en être le premier magistrat et conseiller communautaire depuis 1983. René Horb est aidé dans sa tâche par 5 adjoints et 13 conseillers.
Comme dans beaucoup de vieilles communes, une légende subsiste à Harly : celle des eaux de la Fosse Adam ou plutôt de la Fosse des Damnés. Cet endroit était autrefois souvent choisi par ceux qui voulaient se suicider. Les anciens racontent que les corps de ceux qui s’y jetaient, ne réapparaissaient jamais à la surface.
Si Harly fut un haut lieu du tissage jusqu’en 1935 et la disparition de l’usine Daltroff, aujourd’hui rien ne manque au confort de ses habitants : hypermarché, pharmacie, fleuriste, coiffeur, artisans… y sont installés. Plus de 650 enfants sont scolarisés dans la commune, 74 à la maternelle Louise-Michel, 123 à l’école élémentaire Jean-Zay et 461 au collège Anne-Frank.
Grâce aux différentes installations : COSEC, stade Marcel-Bienfait, centre socio-culturel Léo-Lagrange… la vie associative est riche, tant sur le plan sportif, que ludique ou culturel.
Trente six logements locatifs ont été réalisés ces dernières années et, parmi les projets, la construction d’une vingtaine d’habitations, la requalification des rues quadragénaires, la mise en conformité des feux tricolores et la réfection de l’éclairage public.
« Harly est une commune qui mériterait d’être mieux connue pour être appréciée à sa juste valeur » confie René Horb.